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26 janvier 2025

Řikadla de Janáček

 Řikadla dernière œuvre vocale de Janáček


Pourquoi un compositeur dont les ouvrages, en particulier 6 ou 7 opéras, se sont répandus assez récemment dans son pays, la Tchécoslovaquie et dans plusieurs pays européens s’occupe-t-il à l’âge de 72 ans d’une série de dix-neuf miniatures ? Pouvaient-elles lui apporter un supplément de notoriété ?


Un peu avant l’année 1925, Janáček avait composé son neuvième opéra, La Petite Renarde rusée, qui l’avait occupé d’octobre 1923 jusqu’à novembre 1924. Pendant les mois d’octobre et novembre 1923, il noircit les portées de son premier quatuor à cordes qu’il intitula Sonate à Kreutzer dont la création eut lieu le 1er octobre 1924. Le mois de juillet 1924 lui suffit pour concevoir, écrire et terminer le sextuor Mladi (Jeunesse) pour vents qui fut créé à Brno le 21 octobre 1924. Depuis octobre 1923, Janáček s’attacha à composer un nouvel opéra, L’Affaire Makropoulos qui lui prit deux ans. Un peu plus tôt en juin 1923, il avait commencé une œuvre symphonique inspirée par le fleuve Danube, qui donna son patronyme pour titre à ce nouvel ouvrage en quatre mouvements dont le troisième accueillait la voix d’une soprano, mais cette symphonie avec voix obligée était encore en attente de finition lorsque le compositeur décéda en août 1928. Il reprit son premier opéra Šárka datant de 1887 plusieurs fois surtout en 1819 et laissa à l'un de ses élèves, Osvald Chlubna le soin d’orchestrer le troisième acte resté sans habillage orchestral. Enfin, dans les trois premiers mois de 1925, Janáček se lança dans un nouveau défi. Il n’avait pas encore donné un concerto. Comme il ne créait rien comme personne, son Concertino pour piano eut besoin de deux violons, d’un alto, d’une clarinette, d’un cor et d’un basson pour exister. Encore un instrumentarium insolite !


L’année suivante 1926 ne vit pas le musicien inactif. Il composa deux partitions majeures, sa Sinfonietta, composée entre mars et mai 1926, créée le 1er juin de cette même année et la Messe glagolitique enfantée entre août et octobre 1926, révisée jusqu’en décembre de l’année suivante et donnée en première audition le 5 décembre 1927. Entre temps, il trouva le temps d’entreprendre un concerto pour violon qu’il intitula Pélerinage d’une âme, mais qu’il abandonna inachevé en juin 1926. Cependant, à l’automne de cette année, acceptant la demande du pianiste Otakar Hollmann qui avait perdu l’usage de sa main droite à la guerre de 1914-1918, il composa un concerto pour piano, le second après le Concertino, sous le titre de Capriccio en octobre 1926. Là encore, il entoura son pianiste jouant seulement de sa main gauche, d’une flûte, deux trompettes, un tuba et de trois trombones, un nouvel accompagnement musical plutôt insolite.


A un âge avancé, 72 ans, Janáček ne se bornait pas à se satisfaire des succès engrangés par ses opéras et  ses chœurs promenés dans quasiment tous les pays d’Europe par la chorale des Instituteurs moraves et d’autres ensembles choraux. Il continuait toujours à élargir le champ de ses recherches musicales. Que les textes de ses dernières chansons rassemblées sous le titre de Řikadla (comptines) ne proviennent pas de la plume d’écrivains connus ne l’effrayait pas. Accoutumé comme il l’était de côtoyer les textes des chansons populaires lors de ses collectes, il savourait et la simplicité et une certaine profondeur de cette littérature sans auteur. Malgré son activité plutôt intense durant les années 1925 et 1926, marquée d’œuvres de forte envergure, il envisagea l’écriture de simples pièces, des comptines.


Il n’avait plus depuis longtemps de jeunes enfants dans sa famille. Son fils, Vladimir, était décédé à l’âge de deux ans en 1886. Quant à sa fille, Olga, elle mourut à 21 ans en 1923, plongeant ses parents et peut-être encore plus son père dans un noir chagrin. Cependant, il avait commencé une correspondance avec sa muse, Kamila, mère de deux garçons dont l’âge, à ce moment, ne dépassait pas dix ans. Peut-être pensait-il aussi à eux, tout en composant ses comptines ? 

 

Pour cette série de dix-huit chants et une ouverture musicale, il consulta les recueils de Karel Jaroslav Erben datant de 1864 et de son compagnon de collectes, le philologue František Bartoš, qui avait terminé un autre recueil; Naše děti (Nos enfants) édités par Joža Barvič, libraire de la rue Ceska ulice (1), à Brno en 1888 où il choisit ses comptines. Pour composer ces Řikadla, il s’y prit en deux temps.


Au début de l’été 1925, il composa un accompagnement musical pour 8 de ces comptines qu’il réserva à trois mezzo-sopranos, une clarinette et un piano. Cette première version porte le numéro V/16 dans le catalogue réalisé par Nigel Simeone, John Tyrrell et Alena Němcová (Clarendon Press, Oxford, 1997). A la suite d’une audition de cette première version de Řikadla en octobre 1925, Janáček ne fut pas entièrement satisfait de son œuvre. Germèrent dans son esprit des modifications à y apporter qu’il réalisa en novembre et décembre de l’année suivante. Il ajouta une ouverture  instrumentale et une dizaine de comptines pour aboutir à 19 pièces. Les chanteurs se comptèrent au nombre de neuf appartenant à toutes les tessitures. L’accompagnement instrumental s’amplifia par l’adjonction d’une clarinette à celle de la première version, de deux flûtes, de deux bassons dont un contrebasson, d’une ocarina, d’un tambour enfantin (ajouté après un concert le 26 octobre 1926 à Brno) et d’une contrebasse, soit neuf instruments. Un instrumentarium insolite, mais que Janáček utilisera souvent avec des modifications de timbre mêlant de manière inaccoutumée des instruments à priori peu utilisés pour jouer ensemble par un  grand nombre de compositeurs de toute époque. Cette deuxième version fut classée V/17 au catalogue britannique de 1997.


Aucune de ces dix-neuf pièces n’atteint deux minutes et douze durent moins d’une minute dont trois ne dépassent guère plus de vingt secondes ! Miniatures effectivement. Janáček intégra les huit chansons de sa première version à un ensemble de 19 pièces. Voici comment elles se présentent dans la version définitive.


ordre

début du titre original

traduction française

ordre de la 1ère version

1

Uvod

Ouverture


2

Ripa se vdávala

La mariage de la betterave 


3

Není lepší jako z jara

Rien ne vaut le printemps


4

Leze krtek podle meze

La taupe rampe le long d’une haie

1

5

Karel do pekla zajel

Charles est allé en enfer

2

6

Roztrhané kalhoty

Pantalon déchiré


7

Franta rasů hrál na basu

François jouait de la contrebasse

3

8

Náš pes…

Notre chien


9

Dělám kazani

Je prêche

4

10

Stará bába čarovala

La vieille sorcière jette un sort


11

Hó, Hó krávy

Ho, ho, les vaches

5

12

Moje žena…

Ma petite femme


13

Bába leze…

La vieille femme


14

Koza bílá…

La chèvre blanche

6

15

Němec brouk, hrnce tlouk

L’Allemand a cassé les pots


16

Koza leží na seně

La chèvre dans le foin


17

Vašek, pašek, bubeník 

Vašek le berger, le joueur de tambour

7

18

Frantíku, Frantíku

Petit François

8

19

Seděl medvid na kolodi

L’ours est assis sur un tronc




Lorsque le quotidien Lidové noviny  présenta le texte de ses chansons à ses lecteurs en août 1925, il était accompagné de dessins dûs à Josef Lada et à Ondřej Sekora, illustrations toutes aussi humoristiques que la plupart des chansons. Il est temps de prendre connaissance de certains textes et dessins.


On pourrait penser en regardant les titres de ces chansons que ces comptines traitaient un almanach animalier. Il est vrai que le compositeur, propriétaire d’une parcelle forestière à Hukvaldy,  aimait à se promener parmi les arbres (2) où il écoutait les chants d’animaux. On retrouve entre autres dans ses chœurs une cane sauvage, une colombe, un loup ; dans des mélodies, un moustique joue de la musique et dans son Concertino, le compositeur importe un hérisson parmi d’autres animaux. Même dans le cycle pianistique Sur un sentier recouvert, une chevêche qui ne s’envole pas trouble le cours du récit. Bien sûr dans l’opéra La Petite Renarde rusée présente un bel étalage des animaux de la forêt. Nos amies les bêtes apparaissent nombreuses, mais les personnages humains leur disputent leur présence. Dans Řikadla, commençons par les animaux présents où les chèvres se manifestent à plusieurs reprises. Dès la deuxième comptine, le Printemps, une chèvre se prélasse dans l’herbe ; dans la neuvième, le prêche, une chèvre est présente dans l’auditoire. Dans la quatorzième, elles sont deux : une chèvre blanche qui ramasse les poires que la chèvre tachetée fait tomber pour les emmener au marché. Dans la seizième, elle mérite bien qu’on l’attrape par la barbichette tellement elle se moque du conteur. Enfin la dix-septième relate que Vasek, petit garçon au tambour « chasse les chèvres » qui « ont perdu la tête, voilà qu’elles font trempette ». Josef Lada, le dessinateur, croque joliment l’une d’entre elles, aux pieds de grimpeurs montagnards, tant elle parait à l’aise sur le poirier alors que l’autre place les poires tombées dans un panier. Quelques traits bien droits, d’autres plus souples, quelques taches, le caricaturiste a bien campé ses héroïnes dans le milieu campagnard où une maison au tracé enfantin fait un clin d’œil  aux têtes brunes et blondes qui regardent sa scène. Dans l’autre illustration, Josef Lada nous montre une biquette qui perd la tête lors d’un plongeon, tandis que l’autre doit se demander « pourquoi ruer ainsi » ?



Le dessin de gauche de Josef Lada a paru dans le journal quotidien Lidové noviny du 9 août 1925.

comptine 14, la chèvre blanche et la chèvre tachetée - comptine 17, Vašek, le berger joue du tambour



En quoi les comptines en général et celles sélectionnées par Janáček pouvaient-elles toucher l’enfant ? Comme l’écrit Marc Robine (3) : [Des comptines] « l’aident néanmoins à développer sa fantaisie et son imagination, en mettant en scène des situations ou des personnages merveilleux, cocasses, monstrueux, grotesques ou invraisemblables ; à moins qu’elles ne le poussent à faire travailler sa mémoire en l’entraînant dans des récapitulations à perdre haleine. (4) »


Cinq autres comptines mêlent animaux et humains dans de très courtes histoires autant bizarres qu’étranges et surprenantes. Pourquoi ce François aurait-il le visage identique à celui d’un animal que l’on trouverait plutôt dans une cave ou un égout, mais quel musicien ! Il devra pourtant se passer d’un bon dessert. La chèvre blanche et celle qui est tachetée doivent travailler chez un arboriculteur, pourquoi pas ? Pour les garnements qui maltraitent leurs vêtements, heureusement que leur débrouillardise les sort des difficultés grâce à bien plus petit que soi… Quant à celui qui prêche un sermon, quelle famille a-t-il rencontré avec cet inventaire qui ratisse large dans les habitants à quatre pattes du village ?  Autant de comptines, autant d’historiettes baroques, sans queue ni tête ! En voici cinq  pêchées dans ces Řikadla.



6. Le pantalon en pièces

Le pantalon en pièces

le vent aux fesses

je me le rafistolerai

avec du bon fil d’araignée


7. François Face-de-rat

François Face-de-rat jouait de la contrebasse

près de la queue d’une vieille vache

la vieille vache était ravie

d’avoir François pour ami


9. Je fais un prêche

Je fais un prêche

quatre chats tous de mèche

plus un chien qui court bien

au four il a volé un rôti

et s’est enfui avec au marché

là, il croise une jument

c’est sa chère maman

et encore un dada

celui-là c’est le tonton

et encore le mulet, celui-là c’est le pépé

et une chèvre, et c’est fini

c’est cette fois sa mamie


14. La chèvre blanche ramasse les poires

La chèvre blanche ramasse les poires

que la chèvre tachetée fait tomber

la blanche ira les porter

demain au marché de Kolin


18. François, mon petit François

François, mon petit François va,

c’est bon la bouillie au beurre

à la crème, c’est encore meilleur

mais pour toi il n’y en aura pas.


Instruments utilisés dans Řikadla et solistes vocaux


comptines

solistes vocaux

piano

flûte piccolo

ocarina

clarinette

basson

contre basson

contre basse

percus-sion

1

Ouverture


X


X

XX*

X

X

X


2

La mariage de la betterave 

3T ; 2S ;

2MS ;

2Bas

X



XX

X

X

X

X

3

Rien ne vaut le printemps

T

X

X


X





4

La taupe rampe le long d’une haie

2S ;

2MS

X



XX





5

Charles est allé en enfer

2S ;

2MS

X



X





6

Pantalon déchiré

2S

X



XX





7

François jouait de la contrebasse

3T 

X



XX



X


8

Notre chien

2S ;

2MS

X



X





9

Je prêche

2S ;

2MS

X



XX





10

La vieille sorcière jette un sort

2S

X


X

X



X


11

Ho, ho, les vaches

2S ;

2MS

X


X

XX





12

Ma petite femme

T

X



X





13

La vieille femme

2S

X



X

X




14

La chèvre blanche

2S

X



XX





15

L’Allemand a cassé les pots

2Bas

X



X





16

La chèvre dans le foin

3S ;

2MS

X



X





17

Vašek, le berger joue du tambour

S1 ; 

S2 ; 

2MS

X



XX




X

18

Petit François

2S ;

2MS

X



XX



X


19

L’ours

3T ; 2S ;

2MS ;

2Bas

X

X

X

XX

X

X

X

X


Pour caractériser la musique de Janáček dans ses Řikadla, je reprends ce que j’ai déjà écrit ailleurs à leur propos : « cette magnifique composition solaire, pleine de verve, d'humour et de tendresse, d'un mélodisme proche de nombre de chants populaires que Janáček avait emmagasiné sa vie durant, lors de ses tournées de collectes de cette musique populaire dans les différentes régions qui composaient sa Moravie. » Mais il faut ajouter des rythmes primesautiers qui collent à l’absurdité des paroles et à leur poésie toute loufoque qu’elle était. De la bonne humeur jaillit souvent de cette musique. La répétition de cellules musicales insiste sur cette bonhommie. Parfois, la conclusion musicale d’une chanson agit comme une pirouette facétieuse. Et, très surprenant, c’est un homme de plus de 70 ans qui s’amuse comme un enfant ! Mais déjà quelques années avant Řikadla, dans son opéra La Petite Renarde rusée, il avait parsemée dans la poésie agreste qui courait tout au long des actes de cet opéra des traits d’humour qui se manifestaient à un moment ou un autre. Dans Le prêche, une des comptines de Řikadla, après une scansion énergique des chanteurs, les deux clarinettes s’en donnent à cœur joie dans une accélération étourdissante avec parfois des dissonances. Janáček les soumet à rude épreuve en les poussant dans l’aigu. Presque toutes ces pièces manifestent une belle joie de vivre. Sans transition aucune, une cellule rythmique cède la place à une autre cellule très mélodique bien que courte. Et pour l’auditeur, la surprise est quasi permanente. Cette musique baigne la plupart du temps dans la félicité et l’allégresse avec souvent des traits rythmiques qui orientent l’écoute vers un autre climat, significatifs du langage du compositeur. Mais d’aucune manière, le compositeur ne cherche  à nous flatter avec des airs d’une facile joliesse. En fait seule compte l’expressivité de la musique de vérité.


En août 1926, La Revue musicale éditée à Paris consacra onze pages à Janáček, dans un article écrit par le musicologue autrichien Erwin Felber qui avait rencontré le compositeur à Prague, l’année précédente. Mais cette revue ne se contenta pas de cet article bien documenté. Elle ajouta la partition de deux de ces comptines bien que la page de garde indiquait « 3 Petites Chansons » issues du recueil Řikadla. Dans cette page, on ne retrouve aucune trace des caractères diacritiques que les typographes français de cette époque ignoraient. Peu importe, tout mélomane qui ouvrait les pages de la revue d’août 1926 pouvait entrer avec contact avec un échantillon de la musique de Janáček. 


Sur ce site, j’ai déjà assez souvent constaté que les œuvres du compositeur morave s’étaient répandues en France très timidement, non seulement durant la vie de Janáček, mais aussi dans les années qui ont suivi sa disparition en 1928. Qu’en a-t-il été des Řikadla dont l’apparition imprimée dans La Revue musicale pouvait laisser penser un développement plus rapide dans notre pays ? Il n’en a rien été. Il a fallu patienter jusqu’en 1985 pour que l’Ensemble InterContemporain dirigé par Kent Nagano crée ce recueil à Paris le 2 novembre. Une décennie plus tard deux chefs (Bernard Tétu et Laurence Equilbey) et leur ensemble vocal (Solistes de Lyon et Accentus) se saisirent de Řikadla et le distribuèrent dans la région Rhône-Alpes et en Bretagne pour le premier chef et son ensemble.  Laurence Equilbey diffusa ce cycle dans un territoire plus limité et avec une fréquence moindre. L’Ensemble Calliopée, le Chœur de Radio-France et d’autres chœurs ici et là participèrent à cette diffusion. 


La première des Řikadla eut lieu à Brno le 25 avril 1927. Editée par Universal, à Vienne et à Leipzig le 5 avril 1929, l’année qui suivit celle de son décès, la partition intégrale de Řikadla fut à la disposition des musiciens après une édition d’un arrangement effectué par Erwin Stein et édité par Universal le 28 septembre 1928 avec l’aval du compositeur. Cette modeste œuvre, modeste par sa durée, mais riche de musique, est la dernière production vocale de Janáček alors qu’il composa sa dernière œuvre pour chœur le 27 mars 1928. 


Quelques enregistrements des Řikadla :

Des membres de l’orchestre philharmonique de Prague et le Chœur philharmonique de Prague sous la direction de Josef Veselka ont enregistré Řikadla entre le 21 août et le 5 décembre 1972 avec Hradčanské písničky (Chants de Hradčany), Vlčí stopa (La trace du loup), Kašpar Rucký, Čtveřice mužských sborů moravských (1904) (Quatre chœurs moraves pour voix mâles), CD Supraphon SU 3295-2 211

Le Chœur d’enfants Severáček et le pianiste Hanuš Barton sous la direction de Milan Uhereck ont enregistré Řikadla en novembre 1993 ou avril 1994, CD Studio Matouš MK 0016-2 231

Reinbert De Leeuw a enregistré Řikadla à deux reprises avec d’abord Le Chœur de chambre néerlandais et l’Ensemble Schönberg en septembre 1993 - CD Philips 442 534 - 2 ; ensuite avec le Collegium vocale Gant et le Het Collectief en mars 2015 - CD Alpha -Classics Alpha 219 (lien)

Enregistré en France en 2013, le Chœur Accentus sous la baguette de Pieter-Jelle De Boer avec des solistes et le piano d’Alain Planès a inscrit plusieurs chœurs de Janáček dont Řikadla sur le CD NAÏVE V 5230. 


Joseph Colomb - janvier 2025


 Notes : 


1. Rue en plein centre de Brno, en plus des commerces habituels d’une grande ville, elle abritait des activités culturelles  : l’Ecole d'orgue pendant 12 ans, le journal Lidové noviny, le siège du Club des Amis de l'Art, les Editeurs Pisa et Barvič.

2.  Quand il était à Brno, il allait se promener dans le parc Lužánky pour retrouver un coin de nature dans la grande ville de la Moravie dans laquelle il habitait et travaillait la plupart du temps.

3.  Marc Robine (1950 - 2003), musicien, chanteur, journaliste.

4. article de Marc Robine « Comptines, Berceuses et Chansons pour enfants » dans son Anthologie de la chanson française, Editions EPM, 2021.








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